LA DERNIERE CELIBATAIRE
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LA DERNIERE CELIBATAIRE

Dernière mise à jour : 3 oct. 2021

Célibataire après trente ans ...



Je me souviens qu’à mes trente ans, j’ai commencé à me mettre une pression folle. J’étais clairement la dernière célibataire de mes copines qui étaient toutes casées et beaucoup moins disponible. Il fallait que moi aussi j’arrive à trouver cet homme qui réussirait à me combler plus que mon célibat.

Car qu’on le veuille ou non c’est un fait, j’ai toujours préférée être célibataire qu’en couple. Et avec les années, mes amies qui avaient des relations en cartons avec des mecs inutiles ne me faisaient que redouter le pire pour moi. Surtout que mes rencontres ne m’apportaient rien de très fructueux. Plus ça allait et plus j’allais de déceptions en déceptions.


Après tout, où était le mal à être célibataire après 30 ans. J’étais propriétaire de mon appartement, je sortais quand je voulais, je me faisais des weekends entre célibataires et j’avais largement les moyens de me faire plaisir. Je ne dépendais de personnes, j’étais libre et tellement heureuse de l’être. De plus, j’avais entrepris une nouvelle formation pour évoluer dans mon travail et je ne voulais surtout pas qu’un homme ne vienne balayer tout cela.


Et pourtant, je me suis laissée emporter par cette injonction sociétale, tu ne peux pas rester célibataire sans être soupçonnée d’avoir un problème, d’être trop difficile, trop exigeante, et comme en plus j’avais un sale caractère, c’était forcément de ma faute. Si j’avais le malheur de rompre ou de ne pas trouver un homme qu’on m’avait encore obligé à rencontrer à mon gout, c’était catastrophique.

Jusqu’à ce que je rencontre mon Ex. Ma première vraie relation, où j’arrivais à me projeter enfin. Il était plus âgé que moi, célibataire sans enfant et beau garçon avec un humour comme je les aime. Le rêve. J’étais enfin dans une relation, enfin presque… car monsieur s’est révélé être un célibataire endurci qui fuyait le couple et toutes ces contraintes.

Pendant deux ans j’ai bataillé pour que l’on ai une vrai relation, me rendant bien compte que je ne faisais absolument pas parti de ces plans et il y a un moment où j’en ai eu mare et j’ai pété un plomb. Ce qui a sonné le glas de notre relation à mon grand désarrois.


Je me retrouvais encore célibataire à 34 ans contrainte et forcée. Persuadée que je ne méritait pas mon sort et que mon ex allait le regretter. J’écrivais mon blog pour panser mes blessures et essayer de penser à autre chose alors que la plupart de mes articles, je les écrivais avec l’espoir qui les lisent. P A T H E T I Q U E et pourtant tellement vrai.

Jusqu’au jour où l’on s’est revu une dernière fois et que j’ai compris que c’était réellement et complétement fini.


J’entamais une longue période de jachère, aucun homme ne trouvait grâce à mes yeux. Jusqu’à ce que je tombe sur celui qui a été l’une de mes pires rencontres.

J’avais jusqu’à présent eu des hommes qui n’étaient pas prêt émotionnellement, qui draguaient derrière mon dos, que je voyaient de temps en temps mais là j’étais tombée sur la crème de la crème le pire de tous.

Il m’a tout fait, il n’était pas libre mais m’appelait en permanence, me demandait de l’argent, m’appelait en pleurs parce qu’il s’était disputé avec sa copine, suivis par des tentatives de suicides et autres…

J’étais dans un tel gouffre qui m’a fallu des mois pour m’en remettre, tellement j’étais tombée bien bas.

Je ne me reconnaissais plus, moi qui étais fière et indépendante j’étais devenue un mouton esseulé et apeuré. Mon célibat ne me suffisait plus, j’étais à la recherche de quelque chose qui me détruisait et qui n’était pas moi.

Pour sortir de ce cycle infernale dans lequel je m’étais embourbée il fallait que j’affronte ma peur de finir ma vie seule.

Je ne me l’étais jamais vraiment imaginé mais avec les années passant et mon désir d’enfant grandissant je ne voulais pas y penser.


Et si je finissais ma vie seule en quoi cela serait-il grave ?


En rien, donc à présent je ferais les choses que j’ai envie de faire seule avec moi-même. J’ai donc fait mon premier séjour seule, puis manger au restaurant seule, courir la nuit seule sans personne.

Quand j’ai raconté tout cela à mon entourage, ils m’ont pris pour une folle alors que cela m’a fait tellement de bien. Le fait d’affronter mes peurs, et de ne plus fuir devant ce qui m’angoissait le plus m’a permis de renouer avec mon célibat et de l’apprécier à nouveau.

O U I je n’avais besoin de personne et si je devais laisser entrer quelqu’un dans ma vie ce serait une personne de valeur parce que je le vaux bien !


Ne vous sous estimez jamais, ne laissez pas les autres vous faire croire que vous méritez moins où que votre célibat n’est pas normale.

Le célibat est une bonne chose et mérite d’être vécu, être exigent, avoir du caractère n’est pas une tare et peut tout aussi bien vous permettre de trouver votre bonheur, qu’ils soit seul (e) ou avec quelqu’un.



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