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Photo du rédacteurMaï Celibpasmalade

Les hommes gentils me font peur !

Pourquoi les hommes gentils me faisaient peur



La gentillesse, la disponibilité sans rien attendre en retour. Des choses que je croyais impossible. Inconcevable. Ayant l’habitude d’avoir des hommes malsains, fourbes, pas digne de confiance, j’étais persuadé que tous les hommes que je rencontrerais devaient avoir quelque chose à se reprocher. Et plus ils étaient serviables et gentils et plus cela me tapait sur les nerfs. C’était clairement pour moi un signe de lâcheté.

Pour moi, un homme ne pouvait pas montrer sa vulnérabilité ou pire ne devait pas. Je ne supportais pas les hommes qui pleuraient, pleurnichaient, trop mous, trop lents, sans caractère au prime abord.



Des jugements purement injustifiés, qui était dû à ma propre faiblesse à avoir de l’empathie envers un homme sincère qui essayeraient de m’approcher.

Plus ils étaient louches et plus cela m’intriguait, m’attirait… Ceux qui se dévoilaient un peu trop sans avoir trop de mal je trouvais cela bizarre. Comment tu peux tout me dire alors que l’on ne connaît même pas ???

Au jeu de la vérité j’étais nulle, j’adorais mener des enquêtes dans ma tête, créer des scénarios qui n’avait ni queue ni tête mais qui me confortais dans mes choix déroutants d’hommes qui n’avaient rien de sincères ou d’honnêtes.

Moi je voulais un

un homme avec des cicatrices, un homme à réconforter, un homme à qui je pourrais apporter quelque chose. Un homme qui avait besoin de moi.

Alors qu’en fait j’avais terriblement besoin d’amour, d’affection et d’attention. Mais je préférais me dire que non et courir après des hommes qui avaient souvent trop de problèmes à régler et dont je n’étais clairement pas la priorité.

Peu importe, de toute façon j’étais mieux toute seule. Les hommes gentils ne m’intéressent pas. Je ne veux pas un gentil toutou qui dira amen à la moindre de mes supplications. Je veux des cris, des larmes que ce soit moi qui me mette dans tous mes états et qu’il soit là pour me remettre en place quand je vais trop loin. Un homme qui en impose, qui a un charisme fou, limite qui me fait peur. Avec qui je ne m’ennuierais jamais.

Alors ça oui, les hommes avec qui j’étais, je n’avais clairement pas le temps de m’ennuyer avec eux. Ils étaient indisponibles émotionnellement et donc ne s’impliquaient qu’au minimum. La vie à deux, les projets non, à part si ça coïncide avec leurs plans, leurs visions de leurs vies.

La routine que je redoutais tant m’était impossible, et inatteignable et cela me consolais.

Moi au moins ma vie était pleine de rebondissements et j’adorais raconter mes déboires à mes copines qui se délectaient de mes mésaventures qui les rassuraient dans leurs vies toutes lisses, leurs routines qui les confortaient.


C’est mon compagnon actuel qui m’a radicalement sorti de ma zone de confort pour que je puisse enfin vivre mon confort sentimental.

Quand il me parlait j’avais l’impression que c’était un plaid géant et moelleux qui m’enveloppait et qui me protégeait de tout ce qui avait autour ; il me donnait tellement d’attention et d’affection pas sa simple présence que j’étais totalement subjugué par tant d’émotions. Comment c’était possible ; Me serais je trompée toute ma vie ?

Ma fuite contre les hommes gentils et bons n’était elle pas finalement une fuite en avant du confort sentimental que je redoutais tant ?

Avais-je enfin trouvé mon doudou géant pleins de charisme et barbu de surcroît. Ma force tranquille.

Eh oui c’était possible

est tout ce qui a de plus doux quand il le faut et ferme à la fois. La méchanceté et les drames ne sont pas obligatoires pour vivre une relation intense et inconditionnelle.

A présent je ne veux que de la gentillesse dans ma vie, plus de cris, plus de larmes.

Je veux que l’amour transpire de toutes mes relations et qu’elle soit la base de tout ce qui me fait vibrer.

Vivre d’amour, de sincérité et de bienveillance.



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